La « Gemba Walk » : une visite à La Chaux-de-Fonds et au Locle
Rejoignez-nous via cet article pour un voyage au centre de l’horlogerie : La Chaux-de-Fonds et Le Locle. Vous verrez et lirez peut-être des choses que vous ne saviez pas auparavant. La Chaux-de-Fonds cache si bien ses charmes qu’il est parfois difficile de les découvrir. Mais une fois que vous aurez essayé, c’est tout un monde horloger qui s’ouvrira à vous…
Quand on pense montres et Suisse, la première ville qui vient à l’esprit est sans doute Genève. C’est là que se trouvent certaines des entreprises les plus célèbres. Ou peut-être Bâle à cause de Baselworld (r.i.p.), bien qu’il n’y ait pas beaucoup d’entreprises horlogères dans l’est de la Suisse.
Cependant, il n’y a que deux villes qui sont inscrites au patrimoine mondial pour leur « urbanisme horloger », comme l’appelle l’UNESCO : La Chaux-de-Fonds et sa petite sœur Le Locle, qui abritent d’innombrables entreprises horlogères.
On vous invite à ce voyage dans les villes jumelles de La Chaux-de-Fonds et Le Locle.
Si vous regardez la carte sur google map, vous vous rendrez tout d’abord compte que La Chaux-de-Fonds / Le Locle sont juste à un jet de pierre l’une de l’autre dans les montagnes du Jura. Les villes horlogères de Saint-Imier et de Neuchâtel sont également à proximité, et même Bienne n’est qu’à 50 km. Vous constaterez également que, tout comme Genève, La Chaux-de-Fonds et Le Locle sont très proches de la frontière française.
Cela signifie non seulement qu’il est difficile de communiquer à moins de comprendre l’allemand, mais aussi qu’une bonne partie des montres suisses est en fait fabriquée par du personnel français.
Pour aller à La Chaux-de-Fonds et Le Locle, on peut passer par la frontière franco-suisse au Locle vers 18 heures , mais vous serez témoin d’une file d’attente massive de voitures rentrant chez elles depuis LL en Franche-Comté, comme on appelle cette région rurale de l’est de la France.
Lorsque vous passez cette frontière, la toute première chose que vous voyez – comme dans un manuel – est l’usine de Comadur (une société Swatch qui produit notamment des rubis). Plus loin, on passe devant les célèbres bâtiments de Zenith où on a l’impression qu’environ 80 % des véhicules dans le parking ont des plaques d’immatriculation françaises.
On dit que c’est un vrai problème pour La Chaux-de-Fonds et Le Locle, non seulement pour la vie nocturne et sociale de la ville, mais aussi pour les recettes fiscales.
En parlant de Zenith, si vous passez par La Chaux-de-Fonds et Le Locle, ne manquez pas la visite de factory que Zenith propose au public tous les vendredis matin. À notre connaissance, Zenith est la seule entreprise horlogère à proposer cette visite et la seule à travailler encore dans les bâtiments de l’époque de sa fondation – et la visite est vraiment sympa. Si vous prévoyez de le faire, notez que Zenith réserve même des places de parking pour vous pendant cette période (mais sachez que le stationnement est un vrai problème à La Chaux-de-Fonds et Le Locle ).
Si vous regardez la carte sur google map, vous vous rendrez tout d’abord compte que La Chaux-de-Fonds / Le Locle sont juste à un jet de pierre l’une de l’autre dans les montagnes du Jura. Les villes horlogères de Saint-Imier et de Neuchâtel sont également à proximité, et même Bienne n’est qu’à 50 km. Vous constaterez également que, tout comme Genève, La Chaux-de-Fonds et Le Locle sont très proches de la frontière française.
Cela signifie non seulement qu’il est difficile de communiquer à moins de comprendre l’allemand, mais aussi qu’une bonne partie des montres suisses est en fait fabriquée par du personnel français.
Pour aller à La Chaux-de-Fonds et Le Locle, on peut passer par la frontière franco-suisse au Locle vers 18 heures , mais vous serez témoin d’une file d’attente massive de voitures rentrant chez elles depuis LL en Franche-Comté, comme on appelle cette région rurale de l’est de la France.
Lorsque vous passez cette frontière, la toute première chose que vous voyez – comme dans un manuel – est l’usine de Comadur (une société Swatch qui produit notamment des rubis). Plus loin, on passe devant les célèbres bâtiments de Zenith où on a l’impression qu’environ 80 % des véhicules dans le parking ont des plaques d’immatriculation françaises.
On dit que c’est un vrai problème pour La Chaux-de-Fonds et Le Locle, non seulement pour la vie nocturne et sociale de la ville, mais aussi pour les recettes fiscales.
En parlant de Zenith, si vous passez par La Chaux-de-Fonds et Le Locle, ne manquez pas la visite de factory que Zenith propose au public tous les vendredis matin. À notre connaissance, Zenith est la seule entreprise horlogère à proposer cette visite et la seule à travailler encore dans les bâtiments de l’époque de sa fondation – et la visite est vraiment sympa. Si vous prévoyez de le faire, notez que Zenith réserve même des places de parking pour vous pendant cette période (mais sachez que le stationnement est un vrai problème à La Chaux-de-Fonds et Le Locle ).
On voyage pour changer non de lieu, mais d’idées. Hippolyte Taine
Jetons d’abord un coup d’œil sur la (les) ville(s).
Pour citer l’UNESCO :
Leur aménagement et leur construction reflètent le besoin d’organisation rationnelle des horlogers. Planifiées au début du 19e siècle, après d’importants incendies, les villes doivent leur existence à cette seule industrie. Leur disposition selon un schéma ouvert de bandes parallèles où s’entremêlent logements et ateliers reflète les besoins de la culture horlogère locale qui remonte au XVIIe siècle et qui est encore vivante aujourd’hui. Le site présente des exemples remarquables de villes manufacturières mono-industrielles bien préservées et toujours actives.
LCdF est mentionné pour la première fois en 1350. Après que Daniel Jean Richard a introduit l’horlogerie à LL, l’économie de LCdF s’est également développée, d’abord grâce à la dentelle, puis à l’horlogerie.
En 1794, un gigantesque incendie a détruit la majeure partie du village. Par la suite, la ville a été reconstruite au fil des ans par différents urbanistes (le plus important étant peut-être Charles-Henri Junod en 1835) selon une idée commune : prévenir les incendies et rendre la ville idéale pour l’horlogerie !
Ainsi, la ville a été aménagée comme un échiquier, avec des rues larges et des maisons de hauteur limitée. Cela permettait d’une part d’éviter la propagation du feu, et d’autre part de garantir que les ateliers soient toujours bien éclairés par la lumière (du soleil).
Cette disposition répond également aux exigences logistiques de la division du travail de l’industrie horlogère (ainsi qu’à celles des pompiers). Les courtes distances constituent toujours un facteur économique pour cette industrie.
Leur aménagement et leur construction reflètent le besoin d’organisation rationnelle des horlogers. Planifiées au début du 19e siècle, après d’importants incendies, les villes doivent leur existence à cette seule industrie. Leur disposition selon un schéma ouvert de bandes parallèles où s’entremêlent logements et ateliers reflète les besoins de la culture horlogère locale qui remonte au XVIIe siècle et qui est encore vivante aujourd’hui. Le site présente des exemples remarquables de villes manufacturières mono-industrielles bien préservées et toujours actives.
LCdF est mentionné pour la première fois en 1350. Après que Daniel Jean Richard a introduit l’horlogerie à LL, l’économie de LCdF s’est également développée, d’abord grâce à la dentelle, puis à l’horlogerie.
En 1794, un gigantesque incendie a détruit la majeure partie du village. Par la suite, la ville a été reconstruite au fil des ans par différents urbanistes (le plus important étant peut-être Charles-Henri Junod en 1835) selon une idée commune : prévenir les incendies et rendre la ville idéale pour l’horlogerie !
Ainsi, la ville a été aménagée comme un échiquier, avec des rues larges et des maisons de hauteur limitée. Cela permettait d’une part d’éviter la propagation du feu, et d’autre part de garantir que les ateliers soient toujours bien éclairés par la lumière (du soleil).
Cette disposition répond également aux exigences logistiques de la division du travail de l’industrie horlogère (ainsi qu’à celles des pompiers). Les courtes distances constituent toujours un facteur économique pour cette industrie.
Un article proposé par https://endres.maison/la-chaux-de-fonds/ spécialiste de la région